La fabrication représente entre 12 et 20 % du coût total d’un livre (ecriture-art.com). Le choix d’un bon fabricant revêt une importance capitale.
La fabrication : le chainon indispensable
Tout d’abord, avant de donner un coup de projecteur sur les coulisses de la fabrication, il est nécessaire de rappeler son rôle dans la chaîne de production.
Tout d’abord, en collaboration avec l’auteur, et son agent dans certains cas, la maison d’Edition retouche le manuscrit initial (choix de couverture, illustration, réécriture, etc).
Puis, le responsable de fabrication prend en charge la mise en page et la structuration de l’œuvre. Une grande partie est presque systématiquement sous-traitée.
Inutile de préciser toute la palette graphique recouverte par les prestataires. En revanche, les ingrédients qui rehaussent la texture littéraire méritent leur heure de gloire :
1. Une communication très fluide : se soumettre aux exigences du chef de fabrication
Etablir un bon contact avec le chef de fabrication est un pilier fondamental pour le succès du livre. Il est possible d’utiliser un serveur FTP (File Transfer Procotol : pour déposer ou récupérer des documents) afin d’optimiser et sécuriser la communication.
Une écoute attentive se décline sous trois formes de respect :
- Respect des délais : il faut prendre conscience que l’environnement externe impacte les limites temporelles. (libraires, tendances du marché, planning auteur, offices, etc)
- Respect de la ligne éditoriale : c’est la marque de fabrique, la signature d’une Maison d’Edition à ne trahir sous aucun prétexte.
- Respect des exigences textuelles et graphiques : PCA CMB est force de proposition, nous tâchons de suivre scrupuleusement vos critères esthétiques et techniques. Le BAT (Bon à Tirer) nous garantira votre approbation.
« Se conformer aux exigences du responsable de fabrication, c’est indirectement fidéliser l’auteur auprès de la maison d’Edition. »*
2. Le pré-presse : un fonctionnement interne optimisé et performant
Seule une structure aux compétences clarifiées peut prétendre détenir une organisation à la hauteur des enjeux de qualité et délais. Par exemple, chez PCA CMB, nous avons fait le choix de sectoriser les spécialités des collaborateurs :
- Service Pratique : pour vos ouvrages composés de texte, de tableaux, d’illustrations (Livre pratique, Sciences Humaines, juridique, scolaire, etc).
- Service Littérature Générale : pour tous vos projets composés essentiellement de texte (Roman grand format et Poche) mais nécessitant une expertise sur la mise en page et le traitement éditorial.
- Service Numérique : pour tous vos projets numériques (PDF Web, XML, ePUB V2, V3, etc).
En définitive, notre productivité est soutenue par un modèle collaboratif optimisé et plus transparent aux yeux du client.
3. Adopter et maîtriser les outils adéquats
Le savoir-faire est évidemment l’ingrédient principal de la réussite. L’expérience et la formation permettent notamment une bonne maîtrise des logiciels. Mais ce qui caractérise particulièrement les prestataires dans l’édition, c’est leur polyvalence.
Quelques exemples suffiront à le justifier :
- Création de maquettes
- Réalisation de chartes graphiques
- Structuration XML
- Création ou modification de couvertures
- Numérisation des livres, etc
Cette hétérogénéité et efficacité de le pré-presse induit la maîtrise d’outils précis :
Un service PAO (Publication Assistée par Ordinateur)
- Logiciels de la suite ADOBE : indesign, Illustrator, Photoshop, Acrobat Pro
- Logiciels de contrôle de fichiers avant impression : Pitsop, Acrobat Pro
- Logiciel de conversion et contrôle ePUB
Même si les livres numériques représentent seulement 6,5% du marché de l’édition français, un fabricant doit prendre compte les nouvelles habitudes de consommation. Le poids du numérique ne cesse de progresser dans les ventes. Attention : le numérique ne s’oppose pas au papier mais vient diversifier l’offre.
4. Le pré-presse : un métier de passionné, la poursuite d’un idéal !
Le moteur principal dans l’édition reste l’amour du livre. Un ouvrage n’est pas simplement un assemblage de mots. C’est un lieu d’évasion, d’apprentissage et de divertissement. Or, notre goût de la perfection formelle est indubitablement lié à cette passion du contenu.
Qu’il soit tangible ou virtuel, l’harmonie du fond et de la forme constitue le charme premier de ce joyau intellectuel. Dans le cas d’un roman, Il est évident que la couverture, aspirant le regard du potentiel lecteur, sera un outil de promotion intrinsèque. Les manuels scolaires ou pratiques seront, eux, jugés à l’aune de leur aspect intérieur. Ainsi, plus largement, le contenu est valorisé par le soin du détail, le graphisme et l’ensemble des choix formels pris.